Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
JPF 75 - Les jeunes avec Villiers
14 février 2007

Villiers, l’homme de l’environnement

200px_Villiers_ete_2006_pProcès de l’Erika. Autre fait d’actualité marquant aujourd’hui : l’ouverture du procès du naufrage de l'Erika. Le 13 décembre 1999, le pétrolier affrété par la société Total-Fina-Elf, sombrait à 70 km au large des côtes de Penmarc’h (sud Finistère). En quelques jours, plus de 400 km de côtes du Finistère à la Charente-Maritime furent souillés. On estime, entre autre, le nombre d'oiseaux morts entre 150 000 et 300 000 soit dix fois plus que pour le naufrage de l'Amoco Cadiz.

A l’occasion de ce procès, le premier en France en matière de catastrophe écologique majeure, Philippe de Villiers a souhaité se constituer partie civile au nom du conseil général de Vendée afin «d’en finir avec les bateaux poubelles ». Le département fut en effet frappé de plein fouet par cette catastrophe qui pollua plus de 150 kilomètres de ses côtes.

Après son combat contre le gaucho et au-delà de son action quotidienne, le président du Mouvement pour la France prouve une nouvelle fois qu’il est véritablement impliqué sur les questions écologiques.

« Il faut sauver l’homme, nous dit-il, avant qu’il ne meure empoisonné de sa propre main ». Ce sauvetage suppose en premier lieu, une véritable prise de conscience politique à l’intérieure mais aussi à des niveaux interétatiques. Philippe de Villiers propose donc de mettre en place une grande politique de coopération au niveau européen afin de renforcer la protection de l’environnement contre les lobbies mondialistes et de faire respecter le principe de « pollueur/payeur ». En France, cela induit bien évidemment de mettre un terme définitivement à la dissociation entre croissance et respect de l’environnement, par exemple en multipliant les dégrèvements fiscaux pour les investissements respectueux de la nature.

Parallèlement, l’Etat se doit de lancer de grands programmes de recherche sur les énergies renouvelables et le recyclage des déchets afin de permettre à notre pays de sortir rapidement du « tout pétrole » ou « tout nucléaire » en lui assurant une pérennité de son système d’énergie. Le MPF souhaite, en autre, faire de la France le premier pays producteur de pétrole vert.

Mais « sauver l’environnement des Hommes » suppose également une mobilisation quotidienne des volontés locales à l’image de ce que Philippe de Villiers a mis en place dans son département à partir du concept de civisme écologique. Il est essentiel que main dans la main le citoyen et la collectivité travaillent à l’équilibre écologique. Il faut que, main dans la main, ils se battent contre la négligence, l’indifférence, l’habitude, soit précisément : le manque de civisme.

Un effort doit donc être fait quant à la sensibilisation des jeunes générations sur les thèmes environnementaux. Pour ce fait, le président du Mouvement pour la France suggère d’instituer une heure d’enseignement dédiée à la promotion de l’environnement et ce du primaire à la terminale. L’environnement c’est avant tout l’éducation. Dans le même esprit, la Vendée organise par exemple des journées durant lesquelles les enfants des collèges participent à la plantation de jeunes arbres.

Enfin, les collectivités locales se doivent de monter leur entière implication dans la promotion du civisme écologique, en autre par la mise en place d’un grand plan de gestion des déchets. Mais aussi, en revalorisant l’image de l’agriculture et de la chasse : contrairement à ce qui est affirmé, les agriculteurs et les chasseurs sont les premiers défenseurs de l’environnement et concourent activement à son équilibre.

Si la protection de l’environnement passe nécessairement par des coups d’éclats à l’image du procès en cours, c’est d’abord et surtout une addition patiente de gestes quotidiens.

Publicité
Commentaires
JPF 75 - Les jeunes avec Villiers
Publicité
Publicité