Villiers souhaite "un service patriote obligatoire" pour "tous les jeunes français"

19 mars 2007

Le candidat du Mouvement pour la France (MPF) Philippe de Villiers a souhaité dimanche "un service patriote obligatoire". Ce service s'adresserait "à tous les jeunes Français, de fraîche date ou de vieille souche", a-t-il expliqué lors de l'émission le "Grand Rendez-vous" sur Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Ce service s'effectuera "soit dans les armées pour apprendre la nouvelle menace, c'est à dire le terrorisme", soit "dans un corps d'intervention pour que la France devienne la nation pilote en matière de sécurité écologique pour se porter au secours de toutes les situations de détresse", soit "dans le cadre de la francophonie au service du co-développement".

L'objectif selon le candidat du MPF est de permettre "aux petits français" de se "dire ma patrie, ma très ancienne patrie ou ma nouvelle patrie, je la ressens comme une patrie utile mais en même temps comme une patrie chérie". "C'est capital" et ça durera "six mois pour permettre aux étudiants de continuer leurs études".

Le président du conseil général de Vendée s'en est pris à la présidente de la région Poitou-Charentes Ségolène Royal. "C'est ma voisine. Je la connais comme voisine et depuis longtemps je la vois faire".

"Ségolène Royal, c'est très simple, elle le sent bien elle-même d'ailleurs: c'est le socialisme revisité par le marketing". Il a dénoncé "les trois D" de la politique de la candidate socialiste: "dette, dépense, déficit".

Et d'ajouter: "la preuve que c'est le socialisme revisité par le marketing parce qu'elle ressort Jospin. Ça avait quelque chose de pathétique d'ailleurs, on voyait Jospin qui disait: 'je suis là, je suis tout seul, je ne veux gêner personne, je suis là, je suis socialiste".

"On sait qu'il est socialiste. Mais on a vu le drame pour le pays. Quand Ségolène Royal propose le mariage homosexuel, l'adoption par les couples homosexuels et qu'elle a le culot de nous dire que c'est cela sa politique familiale, moi je ne suis pas d'accord", a poursuivi Philippe de Villiers qui a conclu "je ne suis pas pour le mondialisme, pas pour le communautarisme et pas pour le socialisme".