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JPF 75 - Les jeunes avec Villiers
14 novembre 2006

Euro : la villiérisation des esprits

638_eurosLe problème de l'euro fort s'invite dans la campagne présidentielle en France.

Ainsi tous les candidats à l'élection suprême y ont été de leur petite critique sur le thème de «l'euro cher». Depuis le début de l'année, la monnaie européenne s'est en effet appréciée de 8,5 % par rapport au dollar et au yen, ce qui pénalise les produits européens à l'exportation et favorise les importations.

Nicolas Sarkozy a dénoncé «l'absence de gouvernement économique qui fait de l'euro une monnaie sans boussole et sans objectifs partagés» alors que Ségolène Royal avait reproché à la Banque Centrale Européenne une «toute puissance» qui en vient à «casser la croissance». Quant à Laurent Fabius, c'est sur son site Internet qu'il promet de «combattre la politique absurde de l'euro cher». Seul Dominique Strauss-Kahn se montre plus prudent sur le sujet. De leur côté, toutes les entreprises françaises se plaignent de la cherté de l'euro, ce qui donne à leurs concurrents un avantage compétitif (Le Figaro Economie, 10.11).

Il est de bon ton aujourd'hui de dénoncer la «cherté de l'euro» à l'orée de la campagne présidentielle, alors que les citoyens sont aussi particulièrement mécontents de l'inflation qu'a engendrée la monnaie unique.

Pourtant, souvenons-nous qu'en 2002, date de son introduction, les mêmes étaient «europhoriques» de la mort du france au profit d'une devise unique européenne, suivis par les institutionnels et les grandes entreprises !

Une seule voix discordante à l'époque, celle du dernier "croisé de Maastricht", Philippe de Villiers.

Il a de longue date mis en garde les pouvoirs publics contre les méfaits de l'introduction de l'euro, dénonçant dans son livre «Vous avez aimé les farines animales, vous adorerez l'euro», les conséquences politiques et financières très lourdes de cette aventure dont la mise en œuvre ne fut qu'à courte vue.

Depuis quelques années, des instituts, des grands économistes se rejoignent pour confirmer les craintes exprimées par Villiers il y a des années sur l'existence et la gestion de l'euro.

Ce serait plus simple de mettre au pouvoir ceux qui ont raison avant tout le monde...

source : http://www.observatoiredeleurope.com/

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