VILLIERS SERA CANDIDAT !

PARIS (AFP) - Philippe de Villiers a affirmé mardi soir à la presse avoir déposé 530 parrainages au Conseil constitutionnel, soit 30 de plus que ce qui est exigé pour se présenter à l'élection présidentielle.

Le président du Mouvement pour la France, bronzé et souriant, a fait cette déclaration en sortant du Conseil constitutionnel, qu'il avait rejoint à pied.

La limite de dépôt des parrainages est fixée à vendredi à 18H00.

"Ma candidature, avec les 530 parrainages déposés, c'est la voix de la France libre", a affirmé M. de Villiers, qui s'est présenté comme "l'homme du patriotisme", pour que "les Français retrouvent la fierté d'être Français".

"Nous sommes allés déposer les parrainages supplémentaires qui nous permettent de vous dire de manière définitive: je suis candidat à l'élection présidentielle" a-t-il déclaré. "Cà en fait 530 de déposés et nous attendons quelques arrivages pour les trois jours qui nous restent".

M. de Villiers a "remercié chaleureusement les maires de France, qui malgré les pressions, parfois les intimidations, ont accepté" de lui "faire confiance et de parrainer" sa candidature.

"Nos parrainages sont des parrainages de maires indépendants, qui ont résisté à toutes les pressions et intimidations. C'est la candidature de tous ceux qui veulent une voix libre, indépendante, et non pas une voix portée par d'autres ou sponsorisée par d'autres", a-t-il ajouté.

"C'est une première grande victoire, puisque je suis enfin qualifié. Maintenant je vais à la rencontre des Français pour leur proposer mon projet qui se résume en un mot: je suis l'homme du patriotisme", a expliqué l'ancien ministre.

M. de Villiers a affirmé qu'il avait "trois adversaires, dans l'ordre, le mondialisme, le socialisme et le communautarisme".

Il va "proposer aux Français trois urgences: une protection européenne pour garrotter l'hémorragie de toutes les délocalisations contre l'euro-mondialisme, un renouveau moral et civique de nos repères aujourd'hui sapés par le laxisme et le socialisme, et le rétablissement dans l'urgence de l'autorité de l'Etat, la République face à la montée du communautarisme, notamment islamique".

Interrogé sur le point de savoir s'il avait "bluffé" sur ses parrainages, il a assuré que "non". "Pas moi, non. Nous, il y a pas eu de sketch", a-t-il dit.